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Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort. Apocalypse 12:11
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Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort. Apocalypse 12:11
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Si vous sentez que votre vie n’a pas de sens, lisez cette histoire. Je vous assure qu’elle vous donnera une lueur d’espoir. Ángel. J’ai grandi au milieu d’une guerre conjugale entre mes parents. Je suis l’aîné d’un frère et d’une sœur. Depuis tout petit, je ne me souvens pas d’avoir déjà reçu l’amour de mes parents. Mon père a été très distant avec moi. Il avait un gros problème d’alcool et d’un point de vue économique, il ne pourvoyait pas aux besoins de la famille. C’est pour cela que j’ai grandi avec beaucoup de carences. Ma mère était très blessée au niveau émotionnel. Je ne recevais d’elle qu’une hyperprotection, en cherchant à combler mes besoins affectifs mais d’une façon malsaine. J’ai grandi dans la ferme de mes grands-parents paternels, dans une grande propriété. Mon grand-père, qui était très vieux jeu, avait demandé à ses fils de bâtir leurs maisons sur le même terrain, l’une à côté de l’autre et au centre il y avait un grand patio où toutes les fins de semaine nous fêtions « l’unité familiale » et, bien sûr, l’alcool était au rendez-vous. Je ne peux pas oublier ces terribles fins de semaine où mon père terminait par être totalement bourré, où il se disputait et insultait tout le monde… en particulier ma mère. Cela arrivait très souvent. Mon père arrivait à la maison en criant et en cassant le peu de choses que nous avions.
Déjà tout petit, j’apercevais la figure masculine comme quelque chose de menaçant et d’inconnu. Je me sentais en sécurité uniquement lorsque j’étais le plus loin possible de mon père. Les beaux souvenirs de mon enfance, je les ai vécus avec mes tantes. Elles m’appréciaient beaucoup et je ne me sentais jamais en insécurité avec elles. Presque tout le temps, j’étais entouré de ces femmes. Elles me gâtaient au point qu’une d’entre elles était capable de coudre, de confectionner et de fabriquer des robes elle-même. Vivre avec elles me faisait sentir protégé, accepté et aimé. Quand j’avais trois ans, je me souviens des hivers très froids, sans vêtements adaptés ; la seule chose que je portais était un short, un t-shirt très usé et j’étais déchaussé. Arrivez-vous à imaginer comment mon cœur d’enfant se remplissait de joie quand mes tantes me confectionnaient ces vêtements neufs ? Je regardais avec admiration mes cousins plus âgés, la façon dont ils se consacraient à l’école, ils étaient forts, grands et sportifs. J’ai commencé à me rapprocher d’eux avec l’intention d’appartenir à leur cercle d’amis. Souvent, mes cousins sortaient pour des parties de chasse, prenaient des frondes et formaient un petit groupe pour aller sur les montagnes d’un petit terrain. Je n’oublierai jamais l’expérience la plus traumatisante de ma vie : avoir été abusé sexuellement par un voisin et membre de la famille. Un de mes cousins avait commencé à m’inviter à sortir tout seul avec lui dans des endroits peu fréquentés. Quand nous sommes enfants, nous avons la capacité de percevoir si quelqu’un veut s’approcher de nous avec des intentions malsaines. Je m’apercevais que quelque chose n’allait pas. Là-bas, mon cousin a commencé à me toucher, me caresser et a recommencé à d’autres occasions. J’avais seulement 6 ans. Les pensées qui tournaient dans ma tête étaient très confuses. Je n’arrivais pas à comprendre ce qui était en train de se passer, un mélange d’émotions envahissait tout mon être : peur, colère, honte. Je me sentais si sale et tellement honteux que je n’arrivais à le dire à personne… « Qu’ai-je fait de mal pour mériter cela ? » me disais-je. Cette situation s’est répétée plusieurs fois. Parfois, il me disait de me déshabiller ; ainsi j’ai subi la pénétration et le viol. Dans la Bible, au livre des Proverbes, il y a ces mots : Celui qui a faim trouve doux tout ce qui est amer. (Proverbes 27 : 7) En tant qu’enfant j’étais affamé de l’amour paternel. J’étais disposé à accepter cette nourriture amère seulement pour recevoir l’approbation de la part de mon cousin. DE LA TERREUR AU REJET ET À L’ABANDON Entre 6 et 12 ans, j’ai passé l’étape la plus difficile car j’ai souffert d’abus psychologiques de la part des maîtresses et de mes camarades de classe. C’était l’étape de la confusion dans ma vie. Quelque chose était en train de se passer en moi et de forts sentiments d’attraction sexuelle envers mes camarades du même sexe, plus âgés que moi, se réveillèrent. Cela me procurait de la honte et en même temps de la peur. Il y avait un profond désir d’être aimé. J’étais le genre de garçon introverti qui passait la plupart du temps avec les filles, car plus fiables et dociles. Au contraire, la figure de l’homme était menaçante. Je n’ai pas terminé mes études, je n’ai pas eu le bac. J’en avais marre des ennuis que j’avais à cause de mes camarades de classe. Pour eux, j’étais le « type bizarre ». En ces temps difficiles, je cherchais un véritable ami, l’ami en qui je pouvais avoir confiance et qui s’intéressait vraiment à ma vie. Souvent je me demandais : « Existe-t-il une personne qui m’aime véritablement et de façon inconditionnelle ? Existera-t-il un jour une telle personne ? » Selon mon père, il n’était pas très important que je poursuive les études. Alors j’ai décidé de les arrêter. J’ai trouvé un emploi comme réceptionniste de nuit dans un hôtel. C’était là-bas que j’ai commencé à connaître des personnes homosexuelles. J’allais aux soirées avec elles et j’ai commencé à regarder de la pornographie homosexuelle. Elles me présentaient leurs amis et voilà que j’ai eu mes premiers rapports homosexuels volontaires. Doucement, je changeais la façon de m’habiller. De plus en plus souvent, je me préoccupais de l’apparence physique, en changeant ma coupe et couleur de cheveux, en traçant les contours des sourcils, en portant des verres de contact et beaucoup de maquillage. C’était à ce moment que mes amis ont commencé à me parler de la possibilité de m’’injecter des hormones ; ainsi j’y ai eu recours. Dans mon mode de vie gay, j’ai beaucoup souffert d’un sentiment de vide et de solitude suffocante. J’ai été une personne sexuellement très active. Tous les soirs, je sortais pour des rencontres occasionnelles avec tout type d’homme. Maintenant, je comprends qu’au-delà de l’addiction au sexe, je cherchais dans les hommes de l’affection, de l’amour et de l’acceptation : des choses que je ne recevais pas de mon père. À cause de cela, je me sentais frustré parce que je n’arrivais pas à trouver en eux ce dont j’avais besoin. J’ai eu des partenaires mais ces relations n’ont pas été durables. Une de ces relations a été avec un homme avec de graves problèmes d’addiction. Ainsi, j’ai commencé à consommer des substances toxiques. Je me suis rendu compte que j’étais en train de m’enfoncer dans le tunnel de la drogue. J’ai travaillé dans les boîtes de nuit pour pouvoir boire sans payer et dans une pharmacie pour pouvoir fabriquer mes propres drogues faites maison. Dans mon cœur croissait un très fort désir de mettre fin à mes jours. La relation avec mon père devenait de plus en plus difficile. Dans mon cœur, l’amertume et la haine envers lui et mes abuseurs se renforçaient avec un très fort désir de vengeance. Ma vie se trouvait dans la rue, dans le fait de sortir tous les soirs et de rentrer parfois après trois jours, complétement bourré et sous l’effet des drogues. C’était une de mes façons de punir mes parents. J’ai fini par toucher le fond. J’étais finalement devenu un déchet humain, avec des habits sales et sans aucune hygiène personnelle, tout à fait négligé. Ma santé a commencé à s’aggraver : j’ai commencé à souffrir de diverses maladies dues à mon mode de vie. J’ai sombré dans une profonde dépression. J’ai ainsi tenté de me suicider trois fois, mais sans y parvenir. J’ai pratiqué la santeria (religion d’Amérique qui mélange la sorcellerie au culte catholique des saints) et l’occultisme. Satan ne voulait qu’une chose : me détruire. Pendant quelque temps des personnes s’approchaient de moi afin de me parler de Christ mais j’étais très obstiné. J’ai aussi connu des gens qui faisaient de même mais d’une façon condamnatrice ; alors je leur claquais la porte au nez très violemment. Je me souviens d’une personne que j’apprécie beaucoup et dont j’admire la persévérance ; cette personne me parlait de Christ avec beaucoup de compassion. De nombreuses fois, je l’ai chassé de la maison mais il continuait à insister sans jamais lâcher. Il m’a toujours aimé. Quand ma santé s’effritait, je n’avais plus de force pour lutter et aller de l’avant. Je voulais seulement mourir et je me demandais : « Pourquoi continuerai-je encore de vivre ? ». Me voici donc allongé dans mon lit sans aucun espoir. J’ai dépensé beaucoup d’argent dans les soins médicaux et les hôpitaux, mais j’ai dû tout arrêter car je n’en avais plus les moyens. Je me souviens que mon médecin m’avait dit : « Je n’arrive pas à comprendre, Ángel. Je t’ai administré le meilleur traitement et je ne vois pas de bons résultats… Les ulcères dans ton estomac persistent, nous ne parvenons pas à gérer l’anémie et chaque jour, tu perds du poids... » À cette époque, mes parents étaient des chrétiens très engagés. Je me souviens qu’un soir j’ai frôlé la mort. Je n’ai jamais eu aussi peur de l’inconnu ; j’avais la certitude que cette nuit j’allais mourir. J’ai demandé à mes parents de rester près de moi cette nuit-là. Dans mon « lit de mort », j’ai fait une rencontre avec Dieu grâce à une prière : « Si tu existes et si tu m’aimes encore, je te demande d’agir dans ma vie... Révèle-moi ton amour. » Le lendemain, j’ai été invité à une conférence. « Je n’ai rien à perdre si j’y vais seulement pour écouter », me suis-je dit. Mes parents se sont réjouis à l’idée que j’aille à cette conférence. Ils ont appelé un taxi pour m’y conduire, vu mon état de santé. Ainsi, je suis arrivé dans une petite salle et j’ai voulu m’assoir au dernier rang. C’est là que j’ai pris la décision de donner ma vie à Christ. Je ne pourrai jamais oublier la manifestation surnaturelle de l’amour de Dieu que j’ai vécue là-bas. Mes yeux spirituels se sont littéralement ouverts et j’ai pu contempler les myriades d’anges autour de moi. Je n’oublierai jamais cette odeur si spéciale qui se dispersait dans ce lieu pour se mêler à une brise très pure. Dans tout mon être, je ressentais une profonde paix et une joie inexplicable. Cette expérience extraordinaire a définitivement marqué mon cœur. Cette nuit, j’ai immédiatement reçu la guérison physique et je fus totalement délivré de l’addiction à l’alcool et à la drogue. Dès cet instant, Dieu commença dans ma vie un processus de guérison d’ordre émotionnel et sexuel. Je reste réaliste, cela n’a pas été facile. Dans ce pèlerinage, j’y ai versé des larmes mais j’ai commencé à développer une forte relation avec Dieu et à me discipliner dans la lecture quotidienne de la Bible. J’ai passé beaucoup de temps à prier et à adorer. J’ai régulièrement eu recours à des soins médicaux et j’ai continué d’aller à l’église. Dans les moments de crise émotionnelle, j’étais constamment soutenu par l’amour de Jésus et entouré de ses bras. Dans ces moments, je courais vers Lui, et dans sa présence, Il m’attendait et seulement là, je trouvais la guérison, la force et le pardon de mes péchés. À l’époque, je ne connaissais aucun ministère qui puisse aider les personnes qui désiraient abandonner le mode de vie homosexuelle ; je ne connaissais pas non plus de livres. J’ai commencé à prendre l’habitude de lire des livres. Jusqu’au jour où je suis finalement tombé sur un livre qui m’a beaucoup marqué et qui m’a énormément aidé : « Plus du tout homosexuel » du docteur William Consiglio (indisponible en italien pour le moment). La leçon qui m’a le plus parlé et encouragé fut la leçon numéro 2, question numéro 1 : « Sais-tu que tu dois changer ? ». À la différence des autres personnes qui vivent un mode de vie homosexuelle, moi, je sais que je dois changer. Ceci est le point fondamental. Je suis prêt à retirer le bénéfice de la grâce de Dieu qui s’est manifestée dans ma vie, au fur et à mesure que j’ai commencé mon pèlerinage de guérison. L’auteur écrit, la réalité numéro 1 est : « Dieu appelle l’homosexualité, un péché. » En tant que personne victorieuse, je dois travailler afin de changer de comportement et d’orientation sexuelle. Question numéro 2 : « Est-ce que je souhaite véritablement changer ? Le désir ne suffit pas. » As-tu seulement le désir de changer ou as-tu pris la décision de changer ? Un désir est un sentiment, une émotion, quelque chose d’éphémère qui varie d’un jour à l’autre. Une décision est une résolution, un engagement, un acte volontaire motivé par l’obéissance et l’amour que j’ai pour Dieu, et qui découle de la confiance dans les promesses qu’Il m’a faites personnellement au moyen de Sa Parole. L’auteur cite un passage de la Bible qui m’a beaucoup encouragé à aller de l’avant dans mon parcours. je marcherai devant toi, j’aplanirai les chemins montueux, je romprai les portes d’airain, et je briserai les verrous de fer. je te donnerai des trésors cachés, des richesses enfouies, afin que tu saches que je suis l’éternel qui t’appelle par ton nom, le dieu d’israël. (ésaie 45:2-3) C’est ainsi que j’ai pris la décision de changer, en me basant sur la promesse de Dieu : Il marcherait devant moi. Je vous ai seulement raconté une infime partie sur la façon dont Dieu a utilisé ce livre pour bénir ma vie. Il y a beaucoup de choses à apprendre au moyen de ce livre ; je ne vous en ai dit qu’une petite part. Dieu a utilisé ce livre afin de me bénir en mettant dans mon cœur beaucoup d’espérance. Dans ce pèlerinage de guérison, mon engagement auprès d’un ministère de l’église locale a été un facteur très important. J’étais invité à des évènements chrétiens pour partager publiquement mon histoire. À chaque fois, des personnes s’approchaient de moi pour me raconter leurs luttes contre des sentiments, des pensées et des désirs homosexuels ; il y avait aussi des personnes qui ne servaient dans aucun ministère. Elles aspiraient toutes à un changement de vie mais elles ne savaient pas comment y parvenir. Ainsi, j’ai commencé à travailler avec ces personnes. Dieu m’a guidé pas à pas. J’ai pu voir l’amour de Dieu agir dans ma vie. Les raisons pour lesquelles je vous partage mon histoire sont : 1. Le soutien : Le but principal est que tous ceux qui souffrent de ces peines puissent vivre l’expérience surnaturelle de l’amour de Dieu. Vers ces personnes qui sont blessées, je souhaite tendre une main pleine d’amour. 2. L’enseignement : Je veux équiper l’église afin qu’elle soit une communauté qui favorise la restauration. 3. Le ministère : Renseigner davantage ceux qui s’occupe d’un jeune en particulier ou d’un groupe de jeunes, ou bien ceux qui ont à cœur de conduire les autres vers la guérison des blessures d’âme. Encore aujourd’hui, Dieu continue de faire belles choses dans ma vie. Je peux regarder en arrière et me rendre compte du processus de guérison. Pourtant, malgré les progrès, je demande à Dieu de m’aider à détruire certaines habitudes nocives et d’en créer de nouvelles en moi. Cela fait 16 ans que j’ai abandonné le mode de vie homosexuelle et je remercie Dieu chaque jour pour ce cadeau si spécial et cette œuvre qu’Il continue de faire en moi. Aujourd’hui, mes amis, je vous dis : si vous souhaitez abandonner un mode de vie homosexuelle et si vous êtes fatigués de vivre une vie dépourvue de sens, je voudrais vous dire qu’en Jésus-Christ, il y a de l’espérance. La Bible déclare : aux hommes cela est impossible, mais à dieu tout est possible. (évangile de matthieu 19:26) Le chemin ne sera pas du tout facile mais Son amour et Sa miséricorde seront toujours là pour vous soutenir. Cela pourrait prendre des années et il faudra être patient. Si Dieu l’a fait dans ma vie, Il peut le faire aussi dans la vôtre, en œuvrant avec vous qui êtes en train de lire mon histoire. Je m’appelle Ángel Jiménez et vous pouvez me contacter : Email : [email protected] Page Facebook : Ministry Angel Jimenez.Inc Que Dieu vous bénisse
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June 2021
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